Par petites touches, de nouvelles espèces et variétés ont été introduites, jusqu’à atteindre 1 700 taxons, tout en maintenant l’ordre nécessaire à un jardin botanique, où les plantes sont rigoureusement identifiées. Une gracieuse confusion organisée que n’auraient pas reniée les propriétaires successifs du parc et qui confère un supplément d’âme à ce lieu.
Grèce, Afrique, Canaries, Chine, Mexique, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande… les plantes du Val Rahmeh sont venues de pays tropicaux et subtropicaux. Autant dire que ces grandes frileuses apprécient le microclimat unique — entre la montagne et la mer — dont bénéficie le jardin ! Elles sont cependant loin d’avoir les mêmes besoins et sont, pour cette raison, réparties au sein de plusieurs espaces. À l’entrée, le milieu tropical — sec (agaves, cactus…) comme humide (bambous, fougères arborescentes…) — est à l’honneur. Plus loin, vous pouvez apercevoir les plantes de climat méditerranéen, avec, en vedette, les oliviers. Enfin, à l’extrémité du jardin, lotus et nénuphars géants s’épanouissent dans un bassin, non loin de végétaux australiens.