Type de lieu
Environnement
Bord de route,
Parc ou jardin,
Ville
Présentation générale
La Place Ardoino avec le buste de Louis Laurenti se trouve en face de la mairie de Menton
Etat du lieu
Excellent état
Historique du lieu
La place Ardoïno a été aménagée à la fin du 3e quart 19e siècle et au début du 4e quart 19e siècle et est maintenant aménagée en jardin public.Il fut un grand savant, homme de lettres, initiateur de la vie culturelle de Menton, n’a droit qu’à une petite rue de 120 m de long et de moins de 3 de large, entre l’avenue Félix Faure et la rue Partouneaux. Quant à la place Ardoïno, devant l’hôtel de ville, elle a depuis longtemps été « rebaptisée » en pratique : place de la mairie.
Petit-fils de Nicolas Ardoïno, maire de Diano-Marina, crée baron d’Empire en 1811, fils de Jean-Baptiste qui vint s’installer à Menton où il épousa en 1818 Honorine de Monléon (une famille apparentée à toutes les grandes familles qui ont fait Menton), Nicolas, Honoré, Jean-Baptiste Ardoïno est né le 19 septembre 1819.Il fit de solides études classiques et scientifiques, le type même de l’humaniste. Et s’il mena une vie de grand bourgeois, il écrivit aussi des ouvrages consacrés à ses deux passions : sa ville natale et la botanique (plusieurs de ses ouvrages sont disponibles à la bibliothèque municipale).« Petites annales de Monaco, Roquebrune et Menton », écrit en 1843, publié en 1926, réédité il y a 15 ans par la Société d’Art et d’Histoire du Mentonnais.« Etude sur la généalogie des principales familles mentonnaises ».
« Catalogue des plantes vasculaires qui croissent spontanément aux environs de Menton et de Monaco »(1862).« Flore des Alpes-Maritimes » 1867, réédité en 1879, puis en 1980 par les éditions Laffitte de Marseille. « Contribution à l’enquête agricole dans la 24e circonscription » 1867, où il confie sa préoccupation devant la décadence de la culture du citron. Sa mort prématurée, le 24 août 1874, à l’âge de 55 ans, ne lui a pas permis de publier de nombreux manuscrits qui sont malheureusement perdus. Il participa activement à la « révolution mentonnaise » de 1848 contre les Princes de Monaco, et fit partie de la commission provisoire de gouvernement nommée le 2 mars. Mais, pour lui, le mouvement était trop « politisé », trop radical : au fond de lui-même, ce n’était pas un révolutionnaire, il s’éloigna de Trenca et ne fut pas élu au grand conseil des villes libres de Menton et Roquebrune, se retirant dans sa tour d’ivoire, s’occupant de ses propriétés, voyageant et surtout donnant libre cours à sa passion, la botanique. Honoré Ardoïno s’occupa aussi de la vie intellectuelle de Menton. Avec ses amis, le docteur Jean-Dominique Bottini et le baron de Partouneaux, il fonda le « cercle philharmonique » qui devait relancer la vie culturelle et intellectuelle : Pour donner un toit au cercle, il fit construire l’immeuble qui abrite aujourd’hui la mairie et édifier la place située devant le cercle sur des terrains lui appartenant également, faisant du tout à la ville. Il offrit également des terrains à ses deux amis pour qu’ils fassent construire deux immeubles face au Cercle dans le même style. Son but était de créer une place à l’italienne avec un jardin au milieu et vue sur la mer. Mais la spéculation foncière l’empêcha d’acquérir la partie située sur le littoral.C’est lui, également, qui fit ouvrir la voie qui porte aujourd’hui son nom.
Petit-fils de Nicolas Ardoïno, maire de Diano-Marina, crée baron d’Empire en 1811, fils de Jean-Baptiste qui vint s’installer à Menton où il épousa en 1818 Honorine de Monléon (une famille apparentée à toutes les grandes familles qui ont fait Menton), Nicolas, Honoré, Jean-Baptiste Ardoïno est né le 19 septembre 1819.Il fit de solides études classiques et scientifiques, le type même de l’humaniste. Et s’il mena une vie de grand bourgeois, il écrivit aussi des ouvrages consacrés à ses deux passions : sa ville natale et la botanique (plusieurs de ses ouvrages sont disponibles à la bibliothèque municipale).« Petites annales de Monaco, Roquebrune et Menton », écrit en 1843, publié en 1926, réédité il y a 15 ans par la Société d’Art et d’Histoire du Mentonnais.« Etude sur la généalogie des principales familles mentonnaises ».
« Catalogue des plantes vasculaires qui croissent spontanément aux environs de Menton et de Monaco »(1862).« Flore des Alpes-Maritimes » 1867, réédité en 1879, puis en 1980 par les éditions Laffitte de Marseille. « Contribution à l’enquête agricole dans la 24e circonscription » 1867, où il confie sa préoccupation devant la décadence de la culture du citron. Sa mort prématurée, le 24 août 1874, à l’âge de 55 ans, ne lui a pas permis de publier de nombreux manuscrits qui sont malheureusement perdus. Il participa activement à la « révolution mentonnaise » de 1848 contre les Princes de Monaco, et fit partie de la commission provisoire de gouvernement nommée le 2 mars. Mais, pour lui, le mouvement était trop « politisé », trop radical : au fond de lui-même, ce n’était pas un révolutionnaire, il s’éloigna de Trenca et ne fut pas élu au grand conseil des villes libres de Menton et Roquebrune, se retirant dans sa tour d’ivoire, s’occupant de ses propriétés, voyageant et surtout donnant libre cours à sa passion, la botanique. Honoré Ardoïno s’occupa aussi de la vie intellectuelle de Menton. Avec ses amis, le docteur Jean-Dominique Bottini et le baron de Partouneaux, il fonda le « cercle philharmonique » qui devait relancer la vie culturelle et intellectuelle : Pour donner un toit au cercle, il fit construire l’immeuble qui abrite aujourd’hui la mairie et édifier la place située devant le cercle sur des terrains lui appartenant également, faisant du tout à la ville. Il offrit également des terrains à ses deux amis pour qu’ils fassent construire deux immeubles face au Cercle dans le même style. Son but était de créer une place à l’italienne avec un jardin au milieu et vue sur la mer. Mais la spéculation foncière l’empêcha d’acquérir la partie située sur le littoral.C’est lui, également, qui fit ouvrir la voie qui porte aujourd’hui son nom.