Lieu pré-repéré par le réseau Film France
86916
màj : 14/01/2025
Le Bâtiment
32 rue du bâtiment
85210 Thiré
France
Contacter la commission

Bureau d'Accueil des Tournages des Pays de la Loire

| +33 (0)2 40 48 81 24

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Crédits : ©Julien Gazeau
Type de lieu
Environnement
Campagne,
Parc ou jardin,
Plan d'eau ou marais,
Rivière ou fleuve,
Village
Présentation générale

Le Bâtiment n’est pas une maison comme une autre. Entièrement réhabilité par William Christie, ce logis du XVIIe siècle est non seulement une invitation à découvrir l’esprit de l’époque, mais aussi une maison d’artiste qui témoigne d’une personnalité bien singulière : celle de son (re)créateur. Comme pour le répertoire musical du Grand Siècle, l’artiste s’est ici pris de passion pour un patrimoine oublié, celui de l’architecture rurale vendéenne qu’il a pris le soin d’étudier dans le plus grand respect de son histoire, afin de lui rendre ses lettres de noblesse… tout en lui apportant une touche toute personnelle, avec la liberté qu’on lui connaît.

Etat du lieu
Excellent état
Historique du lieu
Bâti entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe, le Bâtiment est par de nombreux aspects caractéristique des logis français de l’époque. Son architecture d’une grande sobriété, à la fois noble et rustique, reflète bien l’art de vivre confortable qui était alors prisé des familles nobles dans les campagnes françaises, comme en témoignent les murs de pierre épais, les fenêtres à meneaux, le beau volume des pièces, les plafonds à la française et surtout, les nombreuses cheminées monumentales. Dès sa conception, c’est donc à un destin cossu qu’était promis le Bâtiment ; mais l’histoire devait en décider autrement – pour le moment du moins. Cheminées non enduites, âtres intacts, sols rudimentaires… tout porte à croire qu’un événement interrompit le cours de sa construction laissée inachevée. Car dans ce XVIIe siècle marqué par les guerres de religion, les revers de fortune ne sont pas rares : à la suite du siège de La Rochelle, qui dura de 1627 à 1628, nombreuses furent les familles protestantes à être déchues de leurs titres et privées de leurs biens. « Désennobli », sans doute le Bâtiment fut-il alors entraîné dans le déclin de ses premiers propriétaires. Il changea donc de main, au profit d’une famille catholique qui le transforma en métairie pour en tirer un revenu agricole. Durant plus de trois siècles, des métayers se succédèrent ainsi entre ces murs ; jusqu’en 1983 où les derniers d’entre eux quittèrent les lieux.

Lorsque William Christie le découvre en 1985, le Bâtiment est laissé à l’abandon. Seules deux pièces sont aménagées pour l’habitation, tandis que les autres répondent à divers besoins de stockage et d’abri pour les animaux. L’actuelle bibliothèque est un fenil où l’on garde le foin, le Grand Salon, un chenil pour les chiens et la Galerie Rouge, une étable pour les vaches. Mais pour William Christie, le coup de foudre est immédiat :

Quand je l’ai vu pour la toute première fois, le lieu correspondait parfaitement à ce que je recherchais. Je ne voulais pas d’une maison en parfait état, je voulais une maison riche en possibilités.
Dès l’acquisition du Bâtiment, William Christie se met à pied d’œuvre pour redonner vie à ce logis contemporain du siècle qu’il affectionne. Comme pour une partition à redécouvrir, ses soins vont d’abord au respect du langage de l’époque – un langage là musical, ici architectural et décoratif qu’il étudie consciencieusement par des lectures nourries et le conseil de spécialistes. Mais surtout, par l’observation. Car la longue dormance des pierres a protégé le Bâtiment, laissant intactes de nombreux traits caractéristiques de son époque, souvent altérés dans d’autres logis de la région. Les volumes, l’agencement des espaces, les portes, les fenêtres ou encore les cheminées : beaucoup de composantes architecturales du lieu sont préservées dans leur forme originelle.

Puis vient le temps des aménagements décoratifs, dès les années 1990 et jusqu’en 2018. Car tout musicien qu’il est, William Christie a aussi l’œil d’un architecte et d’un historien d’art, d’un connaisseur et d’un collectionneur – des goûts découverts puis nourris par lui depuis le temps de sa formation au Collège de Harvard. C’est donc en connaisseur informé qu’il il imagine le nouveau visage du Bâtiment. Avec l’aide d'artistes et d’artisans de premier ordre, l'intérieur se dessine, poutres et plafonds sont habillés d’une vibrante polychromie sous les mains du peintre décorateur François Roux, et les pièces accueillent peu à peu les meubles, tableaux, livres et objets réunis par lui au fil des ans... tandis qu’hors des murs, le paysage est façonné en une collection de jardins idylliques. Le bâtiment renaît d’une nouvelle vie.
Période de construction
XVI° Siècle,
XVII° Siècle
Style dominant
Architecture régionale traditionnelle,
Baroque,
Baroque et Rococo,
Louis XIII,
Louis XIV,
Louis XIV - Louis XV,
Renaissance
Eléments architecturaux remarquables
Cave,
Chambre,
Cheminée d'intérieur,
Cuisine,
Escaliers ,
Fresques,
Galerie (architecture),
Miroir,
Oeil de boeuf,
Plafond en gradins,
Portail,
Poutre,
Salle de bains,
Serre,
Statue,
Terrasse (architecture)
Matériaux
A poutres,
Bois - Lambris,
Bois - Parquet,
Chaux - Platre - Stuc,
Façade : Chaux - Platre - Stuc,
Façade : Crépi - Enduit - Peinture,
Façade : Pierre de taille - Calcaire - Craie,
Murs intérieurs : Chaux - Platre - Stuc,
Plafond intérieur : Poutres,
Plafonds intérieurs : A poutres,
Sols intérieurs : Bois - Parquet,
Sols intérieurs : Tomette - Terre cuite,
Toiture : Tuile romaine et canal,
Tomette - Terre cuite