Située sur un éperon rocheux dominant la Vallée de l’Arrats, elle a été aménagée sur les ruines de l’ancien château où résidaient les vicomtes, démantelé en 1621, sur ordre du Roi Louis XIII, qui voulait établir son pouvoir absolu et qui supprima cette place de sécurité protestante.
La promenade offre un superbe panorama sur la vallée avec sa table d’orientation.
Elle est soutenue par de monumentales terrasses transformées en un parc éducatif original et digne d’intérêt.
- Les jardins du château étaient situés sur les terrasses en contrebas du mur.
- Les Communs, la cour pour les Gens d’Armes s’étendaient sur l’emplacement transformé aujourd’hui en parking.
- Un pont levis était placé à l’entrée de la promenade et le château était entouré de fossés secs qui faisaient le tour du promontoire.
Mauvezin, reconnu comme place-forte protestante par l’Édit de Nantes, a été assiégée en 1621 par les troupes du Roi Louis XIII. A la suite de ce siège, les murailles (fortifi cations) furent démantelées (Édit d’Alès).
Jeanne d'Albret, mère d'Henri IV, fait de Mauvezin un centre protestant qui joue un rôle important lors des guerres de Religion : Mauvezin sera surnommée la "Petite Genève" et possédera jusqu'à trois temples.
Puis, en 1621, le duc de Mayenne, sur ordre de Louis XIII, procède au démantèlement du château fort. Cela porte un coup fatal à Mauvezin.
Aujourd'hui, restent les terrasses et la promenade du château qui ont été réaménagées et offrent un beau panorama sur la basse ville. Celle-ci est construite comme une bastide avec ses rues parallèles et sa halle. L'église, avec son clocher de style gothique, a été en partie détruite pendant les guerres de Religion et reconstruite en 1829 ; elle possède un orgue restauré en 1970. Il reste aussi un temple, témoin de l'importante histoire protestante de la cité.
Le mot Malvesin trouve son origine dans la langue gasconne. Il signifie "mauvais voisin" ou fait peut-être référence à sa position en hauteur.