Bâtiment, de style sobre et élégant, aux multiples références à l’architecture classique des XVIII et XIX siècles. De l’édifice du XVIII subsistent les ailes entourant la cour et les bâtiments d’exploitation qui forment aujourd’hui le cuvier et le chai à barriques. De 1853 à 1856, Benjamin BRISSON entreprend la modernisation des bâtis avec un corps de logis de plan rectangulaire et un étage carré. Côté cour, le corps de logis se compose de 5 travées de baies rectangulaires dont les 3 centrales forment un avant corps puissant. Les baies au rez-de-chaussée sont soulignées par un chambranle mouluré et la porte fenêtre centrale est surmontée d’un entablement, encadré de 2 consoles qui soutiennent la corniche. Dans le toit s’ouvrent de part et d’autre de la travée centrale, des lucarnes. Côté jardin, la façade compte neuf travées, le toit offre 4 souches de cheminées. Un perron en fer à cheval assure la communication avec la porte fenêtre de la travée centrale. A cette architecture, Benjamin BRISSON associe un parc paysager dessiné par l’architecte paysagiste L.-B. FISCHER, qui a redessiné le Jardin Public à Bordeaux à la fin du XIX. En 1950, une campagne de travaux rénove les pièces du château sous la direction du décorateur d’intérieur parisien Barrou