Extrait de wikipedia : Le château de Saint-André du Coing est situé sur la commune de Saint-Didier-au-Mont-d'Or, dans le département du Rhône à une altitude de 320 mètres environ.
Le domaine actuel, niché dans un vallon, couvre une superficie de 12 hectares.
Le château actuel, qui remonte au XVIe siècle, aurait été bâti soit sur des fondations d'une ancienne construction. Les vestiges de deux tours et des murs d'enceinte date du XIVe siècle . L’ensemble regroupe un logis principal de plan rectangulaire et trois bâtiments annexes desservis par une cour.
Logis principal
La façade nord ouest est percée de fenêtres à croisée en pierres dorées datant du XVIe siècle.
La façade sud est, du XVIIe siècle, s’étage sur trois niveaux. On y voit encore la trace d’une ancienne arcade. Un escalier non centré donne accès à la terrasse.
À l’intérieur, plusieurs époques se chevauchent. Les grisailles des salons et du bureau, figurant des putti, des rinceaux et des médaillons à l’antique, ont été peintes au XVIIe siècle et sont vraisemblablement l’œuvre de Pietro Ricci. Certaines pièces ont conservé leur caractère du XVIIIe siècle. Tel est le cas de la cuisine, dont la cheminée est datée de 1774, et des boiseries du grand salon. L’aménagement de la salle à manger, des chambres et de la bibliothèque, avec son plafond peint, date quant à lui du XIXe siècle.
Dépendances
On trouve d’est en ouest, un bâtiment contenant un cuvier et une orangerie, un corps de ferme communiquant avec le premier étage du logis principal par une galerie, et une salle de fraîcheur.
Terrasse
La terrasse, devant la façade principale (sud est), est bordée par un mur de soutènement délimité par deux tours et percé de niches qui ont pu abriter une orangerie. Elle s’ouvre sur les jardins par un escalier à balustrade et à double volée de marches. Elle est prolongée à l’ouest par une allée donnant sur le parc et au nord est par une allée d’accès bordée de marronniers.
Parc
Deux allées perpendiculaires qui se croisent à l’endroit d’un bassin circulaire découpent quatre parterres agrémentés de topiaires. Un bois occupe la partie nord est du domaine. Le reste du parc, autrefois un verger, est actuellement aménagé en prairie.
Le château est inscrit depuis le 5 septembre 2007.
C'est un ensemble campagnard qui est resté intacte depuis plusieurs siècles bien que situé à 12 kms de Lyon.
Suite à des recherches en archives, il apparaît que le propriétaire le plus ancien connu soit Guyot de Masso, seigneur de la Ferrière, de Saint-Médard en Forez, Saint-André-du-Coing, Limonest, Chasselay, Le Plantin, Lissieu. Il fut conseiller de la ville de 1572 à 1573 et est devenu propriétaire du château en 1600. Il décéda en 1607 sans héritier. Il reste difficile, étant donné le manque de documents d’archives en notre possession, de connaître le plan et la forme du château à cette époque. Les premiers travaux de construction de la maison furent entrepris sur les fondations d’une maison forte. Il reste d’ailleurs des vestiges de l’époque médiévale comme le mur de soutènement autour du château, le chemin de ronde, une première tour et une seconde, détruite en partie.
Le bâtiment principal de Saint-André-du-Coing, tel qu’il nous apparaît aujourd’hui, fut probablement aménagé, par la famille Sève, au XVIIème siècle. L’influence de la famille Sève dans la région reste importante. En effet, le premier propriétaire du château, Mathieu de Sève, fut conseiller du roi, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lyon en 1612 et prévôt des marchands de 1630 à 1631. Jacques de Sève, le père de Mathieu, avait également acquis le château de Fromente, situé dans la commune de Saint-Dider-au-Mont-d’Or. Enfin, en 1606, Jehan de Sève, cousin de Jacques, acheta une seigneurie dans l’Ain et fit construire, entre 1606 et 1620, le château de Fléchères à Fareins. Il fut, entre autre, échevin de Lyon de 1601 à1602.
Le dernier de Sève, connu comme seigneur de Saint-André-du-Coing, est Pierre de Sève qui fut conseiller du roi et lieutenant général de la sénéchaussée de Lyon en 1691. Bien qu’il eut des descendants, nous ne retrouvons plus de renseignements liés au château après lui.