Lieux de tournage

« Mon premier maître que retient l’histoire fût dans la 2ème moitié du XVIème siècle le Capitaine Chevalier Bertrand de Nostredame, frère de Nostradamus. Pour lui, j’étais « la prunelle de ses yeux, le cœur de son cœur ». Quel plus bel hymne à l’amour pouvais-je espérer de celui qui m’a donné la vie ? De 1558 à 1596 je fus l’objet d’importants travaux. Ainsi, doté d’une ferme, d’un pigeonnier, de bâtiments d’habitation, et je devins le « Mas de Roussan », ceint d’un mur de clôture afin de me protéger, en cette période troublée des guerres de religion et hantée par le brigandage.
Le 16 janvier 1608, le petit fils de Bertrand de Nostredame me confia à un lointain cousin, Melchior Jacques de Joannis de Nochère, puis par héritage je fus accueilli par Diane de Joannis de Roussan.
Ma délicieuse maîtresse Diane, « la Belle Provençale », qui se lia à Madame de Sévigné et fit chavirer le cœur de Louis XIV, l’amenant ainsi au destin tragique qui fut le sien.
1701, je deviens la propriété de Jean-Antoine de Servan, Tarasconnais qui me légua à son neveu, qui se retira chez moi avec son épouse, Dame Dupoirier, digne et noble femme qui se consacra au secours des pauvres et malades de Saint-Rémy de Provence.
En 1848, la famille de Bouchand de Bussy ouvrit ma porte et apporta de nombreux embellissements jusqu’en 1887, où la famille Roussel m’accueillit dans son patrimoine, avec la passion et la tendresse qui les animent aujourd’hui encore.
Ainsi, vous qui lisez mes lignes, êtes reçus grâce à l’amour inconditionnel que vouent Philippe Roussel et son épouse Irène à leur chère Bastide Provençale.
Anges gardiens de mes murs, ils sont aujourd’hui les réalisateurs de ma renaissance.