Type de lieu
Catégories
Environnement
Campagne,
Forêt,
Parc ou jardin,
Rivière ou fleuve,
Village
Présentation générale
Le château de Pont Saint Pierre est une bâtisse datant du XVème siècle construite en pierre de val de Seine et toit d’ardoise, aux façades alliant style gothique et renaissance.
Entouré de douves et situé sur une île entre deux bras de la rivière Andelle, il s’intègre dans un parc verdoyant et bucolique.
Ce parc abrite un ensemble de communs formant 7 bâtisses: une chapelle, une charreterie, un pressoir, des écuries, une maison du régisseur et un pavillon, avec quelques dépendances, le tout dans un verger entouré de murs.
Etat du lieu
En cours de restauration - En travaux,
Etat général moyen
Historique du lieu
Le château de Pont-Saint-Pierre, emblème de la première baronnie normande, porte en ses murs un millénaire d’histoire. C’est sous Guillaume le Conquérant que le premier château de Pont-Saint-Pierre voit le jour, en tant que forteresse stratégique.
Puis aux alentours de l’an 1200, un édifice fortifié nommé Château de Malmaison est bâti par la famille d’Hangest. Le château est détruit en 1359 par les Français dans une stratégie de limitation de l’expansion anglaise. Nous sommes en pleine guerre de 100 ans.
En 1377, un crédit de 20 000 francs-or fut accordé par le roi Charles V pour reconstruire le château. En 1418, le château fut pris par Henri V d’Angleterre lors de sa conquête de la Normandie. Après 31 ans d’occupation anglaise, il fut incendié, saccagé et repris par les français en 1449.
C’est à la fin du XVè siècle que le château fut reconstruit sous le nom de Château de Logempré. Le château devient alors la demeure des seigneurs de Roncherolles pendant près de trois siècles. A cette époque, les châteaux forts perdent peu à peu leur vocation militaire pour devenir des demeures seigneuriales à part entière. Mais quelques éléments préservent l’esprit défensif : les douves protectrices franchissables par un pont unique, les tours reprenant l’esprit du donjon, l’organisation spatiale à cour intérieure.
Le roi Henri IV y séjournera en compagnie de Gabrielle d’Estrées.
Après les Roncherolles, le château devient propriété d’Anne-Pierre Montesquiou-Fézensac, issu de la famille d’Artagnan, académicien français et général des armées de la révolution.
Puis il est acquis par Louis Caillot de Coqueréaumont, Président de la Cour des Comptes de Normandie.
D’autres propriétaires, issus tant de la noblesse (d’Houdemare de Vandrimare) que de l’industrie (Descamps-Beghin),se succèdent, dont deux deviendront maires de la commune.
En 1946, le château servira de décor à une scène du film « Pas si bête », avec Bourvil en tête d’affiche!
Puis aux alentours de l’an 1200, un édifice fortifié nommé Château de Malmaison est bâti par la famille d’Hangest. Le château est détruit en 1359 par les Français dans une stratégie de limitation de l’expansion anglaise. Nous sommes en pleine guerre de 100 ans.
En 1377, un crédit de 20 000 francs-or fut accordé par le roi Charles V pour reconstruire le château. En 1418, le château fut pris par Henri V d’Angleterre lors de sa conquête de la Normandie. Après 31 ans d’occupation anglaise, il fut incendié, saccagé et repris par les français en 1449.
C’est à la fin du XVè siècle que le château fut reconstruit sous le nom de Château de Logempré. Le château devient alors la demeure des seigneurs de Roncherolles pendant près de trois siècles. A cette époque, les châteaux forts perdent peu à peu leur vocation militaire pour devenir des demeures seigneuriales à part entière. Mais quelques éléments préservent l’esprit défensif : les douves protectrices franchissables par un pont unique, les tours reprenant l’esprit du donjon, l’organisation spatiale à cour intérieure.
Le roi Henri IV y séjournera en compagnie de Gabrielle d’Estrées.
Après les Roncherolles, le château devient propriété d’Anne-Pierre Montesquiou-Fézensac, issu de la famille d’Artagnan, académicien français et général des armées de la révolution.
Puis il est acquis par Louis Caillot de Coqueréaumont, Président de la Cour des Comptes de Normandie.
D’autres propriétaires, issus tant de la noblesse (d’Houdemare de Vandrimare) que de l’industrie (Descamps-Beghin),se succèdent, dont deux deviendront maires de la commune.
En 1946, le château servira de décor à une scène du film « Pas si bête », avec Bourvil en tête d’affiche!
Période de construction
XV° Siècle
Style dominant
Architecture régionale traditionnelle,
Gothique,
Gothique et Médiéval,
Moyen-Âge,
Renaissance
Styles particuliers
Colombages,
Fortifié
Eléments architecturaux remarquables
Cour,
Douve,
Grenier,
Grille,
Grilles forgées,
Tour
Matériaux
Brique (rose ou rouge),
Moellon - Pierre meulière