Type de lieu
Environnement
Campagne,
Village
Présentation générale
Les ruines de la citadelle couvrent une bonne partie de l'éperon : plusieurs enceintes successives, un donjon carré du XVe siècle et deux tours XIIIe siècle, auxquels s'ajoutent une chapelle et la « tour de l'eau » qui permettait d'aller chercher l'eau à la rivière tout en restant à couvert.
Etat du lieu
Bon état général,
En ruines
Historique du lieu
L'éperon rocheux inscrit entre la Creuse et un de ses affluents, la Sédelle, a été occupé depuis l'époque préhistorique. C'est le plus ancien site néolithique du Limousin.
Une forteresse semble y avoir été édifiée primitivement entre 997 et 1018. Le château est cependant mentionné pour la première fois dans une charte des années 1200-12101.
Une des tours subsistantes porte le nom d'Isabelle d'Angoulême, veuve de Jean sans Terre, épouse de Hugues de Lusignan comte de la Marche, qui, suivant une tradition, l'aurait fait construire. Au XIIe siècle, les capitaines du lieu sont des membres de la Famille de Foucault de Saint-Germain-Beaupré.
Mais ce n'est au XIIIe siècle que le château fort prend la forme que nous lui connaissons aujourd'hui. Ce sont les Comtes de la Marche qui font édifier les fortifications au XIIIe siècle puis au milieu du XVe siècle.
Lors de la chevauchée du Prince noir en 1356, durant la guerre de Cent Ans, le château résiste aux assauts des Anglo-Gascons qui finiront par passer leur chemin, le 22 août, non sans avoir saccagé le village2.
Dans son ouvrage sur l'histoire de la Marche, Joullietton rapporte que le château aurait été pris par des extrémistes catholiques en 1588, ce qui aurait occasionné la ruine d'une tour. À partir de 1606, le château paraît déjà servir de carrière de pierres aux habitants des alentours. Un procès-verbal de 1640, établi par l'intendant du roi à Moulins, Le Voyer d'Argenson, constate que l'ensemble féodal est en triste état. Les vestiges de la place forte, qui appartiennent à la Couronne depuis la confiscation des biens du connétable de Bourbon en 1527, sont alors acquises par Gabriel Foucault de Saint-Germain-Beaupré, gouverneur de la Marche.
Les pierres des murs font écho à celles des parois rocheuses de la vallée et disent les légendes des lieux : celle du Rocher des fileuses où chaque année se déroulait un concours entre les jeunes villageoises, la plus habile devant filer son brin de laine de telle sorte qu'il touchât l'eau le premier, 80 mètres plus bas ;
Une forteresse semble y avoir été édifiée primitivement entre 997 et 1018. Le château est cependant mentionné pour la première fois dans une charte des années 1200-12101.
Une des tours subsistantes porte le nom d'Isabelle d'Angoulême, veuve de Jean sans Terre, épouse de Hugues de Lusignan comte de la Marche, qui, suivant une tradition, l'aurait fait construire. Au XIIe siècle, les capitaines du lieu sont des membres de la Famille de Foucault de Saint-Germain-Beaupré.
Mais ce n'est au XIIIe siècle que le château fort prend la forme que nous lui connaissons aujourd'hui. Ce sont les Comtes de la Marche qui font édifier les fortifications au XIIIe siècle puis au milieu du XVe siècle.
Lors de la chevauchée du Prince noir en 1356, durant la guerre de Cent Ans, le château résiste aux assauts des Anglo-Gascons qui finiront par passer leur chemin, le 22 août, non sans avoir saccagé le village2.
Dans son ouvrage sur l'histoire de la Marche, Joullietton rapporte que le château aurait été pris par des extrémistes catholiques en 1588, ce qui aurait occasionné la ruine d'une tour. À partir de 1606, le château paraît déjà servir de carrière de pierres aux habitants des alentours. Un procès-verbal de 1640, établi par l'intendant du roi à Moulins, Le Voyer d'Argenson, constate que l'ensemble féodal est en triste état. Les vestiges de la place forte, qui appartiennent à la Couronne depuis la confiscation des biens du connétable de Bourbon en 1527, sont alors acquises par Gabriel Foucault de Saint-Germain-Beaupré, gouverneur de la Marche.
Les pierres des murs font écho à celles des parois rocheuses de la vallée et disent les légendes des lieux : celle du Rocher des fileuses où chaque année se déroulait un concours entre les jeunes villageoises, la plus habile devant filer son brin de laine de telle sorte qu'il touchât l'eau le premier, 80 mètres plus bas ;
Période de construction
XII° Siècle,
XIII° Siècle,
XV° Siècle
Style dominant
Moyen-Âge
Styles particuliers
Fortifié,
Suspendu - Perché
Eléments architecturaux remarquables
Arcades,
Balcon,
Bas-reliefs,
Cave,
Cheminée d'intérieur,
Escaliers ,
Fenêtre à meneau,
Portique (architecture),
Tour
Matériaux
Pierre