Lieu pré-repéré par le réseau Film France
N°
85511
Lié à la fiche Centre culturel Jean Vilar - Fiche globale
màj : 10/10/2024
Centre culturel Jean Vilar - Salle de spectacle
78160 Marly le Roi
FranceType de lieu
Catégories
Environnement
Parc ou jardin
Présentation générale
Le Centre est situé au sein du Parc Jean Witold de la Ville de Marly-le-Roi et accueille une variété d'événements culturels.
Etat du lieu
Etat général moyen
Historique du lieu
Construit en 1972 ce geste architectural de Robert Benoît est tout à fait étonnant et d’une grande complexité. Son créateur souhaitait « réunir la cave et le grenier ». Ainsi, la Maison Jean Vilar est-elle constituée d’une pyramide tronquée dans laquelle pénètre une seconde pyramide renversée, posée sur son sommet.
L’extérieur d’abord : une toiture très pentue recouverte d’ardoises et prolongée par une verrière. L’intérieur ensuite, sur trois niveaux desservis en continu par une circulation-escalier : le foyer et l’administration ; en surplomb l’accueil et les coursives ; puis la salle de spectacles enserrée dans la pyramide renversée ; dans la pointe sous la scène, les loges. La variété des couleurs du bois de la charpente et des lambris participe à l’atmosphère chaleureuse du lieu grâce à une technique du lamellé-collé qui a rendu possible cette construction avec sa charpente aussi imposante. Un lamellé-collé qui au cours du temps aurait pu souffrir des écarts de température et d’hydrométrie, causés principalement par la verrière ouvrant au sud, mais qui trouve, grâce à l’eau du bassin central, une fraîcheur et une humidité constante. L’architecte voyait aussi dans ce plan d’eau un « miroir pour doubler le volume ». Quant à la verrière, on y retrouve un élément architectural très caractéristique qui a été inventé pour le Couvent de La Tourette par Xenakis et Le Corbusier. Cette façade de verre, qualifiée d’ondulatoire, constitue une partition (une berceuse de Mozart) dont chaque largeur entre les montants d’aluminium est associée à une note de musique. La musique et l’architecture sont ainsi réunies.
L’extérieur d’abord : une toiture très pentue recouverte d’ardoises et prolongée par une verrière. L’intérieur ensuite, sur trois niveaux desservis en continu par une circulation-escalier : le foyer et l’administration ; en surplomb l’accueil et les coursives ; puis la salle de spectacles enserrée dans la pyramide renversée ; dans la pointe sous la scène, les loges. La variété des couleurs du bois de la charpente et des lambris participe à l’atmosphère chaleureuse du lieu grâce à une technique du lamellé-collé qui a rendu possible cette construction avec sa charpente aussi imposante. Un lamellé-collé qui au cours du temps aurait pu souffrir des écarts de température et d’hydrométrie, causés principalement par la verrière ouvrant au sud, mais qui trouve, grâce à l’eau du bassin central, une fraîcheur et une humidité constante. L’architecte voyait aussi dans ce plan d’eau un « miroir pour doubler le volume ». Quant à la verrière, on y retrouve un élément architectural très caractéristique qui a été inventé pour le Couvent de La Tourette par Xenakis et Le Corbusier. Cette façade de verre, qualifiée d’ondulatoire, constitue une partition (une berceuse de Mozart) dont chaque largeur entre les montants d’aluminium est associée à une note de musique. La musique et l’architecture sont ainsi réunies.
Période de construction
1971-1980
Style dominant
Contemporain
Eléments architecturaux remarquables
Coursive,
Sous-sols / souterrains
Matériaux
A poutres,
Ardoise,
Bois - Lambris,
Façade : Verre - Vitraux