Lieux de tournage

Il faut remonter au début du XIXème, en 1820 pour retrouver la première détermination de ce point par l’Institut Géographique National. A l’origine, ce n’était qu‘un échafaudage en bois de 24 m de haut. Dans les années Trente, le carrefour des Quatre Gardes où se situe la tour, devient un lieu de promenade. Mais sa situation géographique a été surtout pendant quelques années un enjeu stratégique.
En 1938, les services géographiques de l’armée de terre reprennent cette tour en bois. On la déplace même d’une centaine de mètres. Pour les services de l’époque, cette tour a pour but de remplacer les ballons d’observation, destinés à suivre les mouvements d’un éventuel adversaire, voire de diriger de ce point des tirs d’artillerie. Lorsque la guerre éclate, le signal de Perseigne va être réquisitionné par l’armée allemande. De 1943 à la Libération, les allemands vont utiliser la tour pour y installer un poste d’écoute, un observatoire contre l’aviation alliée. Sous le nom de code « Weber », il est directement relié avec un poste principal basé aux Mées.
Tout autour du Belvédère, un important dispositif de protection est mis en place. A la libération, toutes les installations furent détruites.
Cependant, comme le Belvédère avait suscité un intérêt touristique les années précédant la guerre, les services touristiques du département décidèrent de construire une nouvelle tour. Ainsi, le 13 Juillet 1964, sur proposition de Monsieur Michel d’Aillières, le nouveau Belvédère est inauguré par le Préfet de la Sarthe, Monsieur Wiltzer.